LAb[au] a présenté l'installation What hath God wrought ? Dans l'exposition collective Seduction of the Bureaucrat, sous le commissariat de Pieter Vermeulen au De Garage, Mechelen.
Une exposition et une série de conversations publiques sur la relation (improbable) entre l'art et la bureaucratie.
L'artiste et le fonctionnaire sont éloignés l'un de l'autre, chacun dans son propre biotope : l'atelier et le bureau. La créativité ne se conforme généralement pas aux formes, aux procédures et aux protocoles. Pourtant, les artistes sont inévitablement en contact avec la bureaucratie. Comment la voient-ils et comment la traitent-ils dans leur travail ? Des situations kafkaïennes se déroulent-elles encore dans des arrière-salles obscures et des archives poussiéreuses, ou les bureaux d'aujourd'hui sont-ils différents ? Quel rôle joue l'infrastructure numérique ? Que signifient les célèbres mots de Bartleby "I would prefer not to" (je préférerais ne pas le faire) dans le cadre d'une éthique du travail contemporaine fondée sur l'abandon silencieux, l'ennui et l'épuisement professionnel ? La créativité a-t-elle encore un sens dans un pays où même la comptabilité est créative ? Est-ce à l'artiste de séduire le bureaucrate, ou est-il difficile pour le bureaucrate de résister à la tentation bureaucratique ?
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