Dans le magazine Bomb, Osman Can Yerebakan parle avec Joana Vasconcelos.
Osman Can Yerebakan :
La beauté est un outil que vous utilisez pour attirer le public et l'amener à parler de sujets plus larges, au-delà de la couche superficielle. À première vue, ces objets sont colorés, doux, charmants, et ils nous attirent en nous posant des questions sur la féminité, la valeur et la transcendance. Comment voyez-vous la beauté en tant qu'outil ?
Joana Vasconcelos :
C'est l'outil essentiel pour attirer l'attention des gens sur quelque chose. Imaginez deux plantes : l'une écoute Beethoven et l'autre du heavy metal. Lorsque vous introduisez de la beauté, les gens peuvent également être fascinés par l'obscurité. La vérité, cependant, est ce qui mobilise plus que la beauté. Je pense que la beauté joue un rôle très important dans le processus de création d'une harmonie au sein de l'œuvre. J'essaie toujours d'aborder cette question par les deux bouts : nous devons connaître l'inconfortable pour créer le confortable ou l'harmonie.
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