Au cœur des déserts à la Patinoire royale
Dans le journal belge La Libre, Roger-Pierre Turine parle de l'exposition de Lita Albuquerque, Early Works.
Lieu magique en soi, l’august Patinoire Royale, que dirige Valérie Bach, innove encore en s’offrant, version inédite de ses reconversions au fil du temps et, depuis dix ans, de ses expositions, une sorte d’installation de Land Art qui, pour intérieure, n’en développe pas moins une prodigieuse introspection de l’espace et du temps.
Nous avons eu l’heur de visiter cet espace rendu, du coup, à des vibrations très naturelles et quasi sacrales, alors que Lita Albuquerque accomplissait son devoir de mise en forme et en matières avec la conscience de la butineuse d’indices, d’émotions, de concrétisation minutieuse de sa pensée, son allant, sa confrontation éperdue entre sites et vertus sous-jacentes.
Magicienne, Albuquerque l’est à sa manière d’orchestrer ses attendus, étant entendu qu’à l’époque, elle agissait sur les sites en sorte de prêtresse de sous-entendus qu’elle se proposait d’élucider par des actes de terrain.
Peut-on expliquer par le fait qu’elle était une femme, la méconnaissance de son ouvrage alors que le Land Art des hommes s’était approprié une fantastique aura? La voila en tout cas, grace à Valérie Bach et, sans doute aussi, à sa participation à la Biennale de Venise en 2022, hissée sur un pavois mille fois mérité.
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