Michael Slenske consacre un article à l'œuvre d'art Liquid Light de Lita Albuquerque dans le Los Angeles Magazine.
Lita a commencé sa carrière en tant que figure de proue du mouvement Light and Space de Los Angeles et, depuis des décennies, elle réalise des œuvres performatives emblématiques de land art dans le monde entier, du Washington Monument à l'Antarctique. Elle a commencé à travailler sur l'astronaute de Liquid Light, le deuxième volet d'une trilogie en cours, en 2003, année où elle dit avoir reçu pour la première fois "une visite" de l'être d'un autre monde du film. Mais son voyage narratif dans l'axe interstellaire, qu'elle a capturé dans une œuvre qui a été volée par la suite, intitulée Abhasa : image-bearing light, a commencé lorsqu'elle était enceinte de Jasmine en 1983. "L'histoire a vraiment commencé à ce moment-là, avec un couple cosmique dans l'espace", dit-elle à propos de sa vision initiale, qui est devenue son inspiration. "Il y avait une projection de mon ventre de femme enceinte dans le système stellaire et, à partir de là, tout s'est enchaîné jusqu'à la destruction.
À l'instar du mythe inca de la création de l'humanité surgissant des profondeurs du lac Titicaca, où une partie du film a été tournée, cette œuvre d'art phénix est née des cendres des archives de Lita et a pris vie cet été ; elle a été présentée pour la première fois à la 59e Biennale de Venise, dans le cadre de ses événements collatéraux, et se poursuit jusqu'en novembre. Le film y est présenté dans le cadre d'une installation, projeté sur plusieurs écrans dans un bâtiment aux voûtes de briques où l'on construisait autrefois des gondoles. Des orbes de verre remplis de miel d'apiculteurs locaux (utilisé parce que les abeilles pollinisent avec le lever de certaines étoiles) sont dispersés dans la pièce et entourés de pulvérisations de feuilles d'or, un matériau que Lita utilise depuis longtemps dans les disques concaves de ses peintures Auric Field bien-aimées.
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