Dans le New York Times, Holland Cotter écrit sur Lebohang Kganye dans l’exposition New Photography 2025: Lines of Belonging au MoMA.
L’une des œuvres les plus remarquables de l’exposition — et aussi celle qui repousse le plus loin la définition de la photographie — propose une vision véritablement positive, même si ce n’est qu’une fantaisie. À l’aide de silhouettes grandeur nature découpées à partir de photographies et fixées sur une armature métallique motorisée, l’artiste johannesbourgeoise Lebohang Kganye a mis en scène un tableau narratif fictif autour du retour sur terre de Nelson Mandela, le leader sud-africain décédé en 2013.
Par cycles de deux minutes, nous assistons à une résurrection : la figure de Mandela s’élève devant nous, projetant son ombre immense sur les murs de la galerie, avant de disparaître à nouveau. À chaque réapparition, une petite figure surgit elle aussi, les bras tendus vers lui. C’est un autoportrait de l’artiste.
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