GORDON MATTA-CLARK | STEIDZ: PRESS

12 Novembre 2024 

En Steidz, Thibault Bissier écrit sur l'exposition Gordon Matta-Clark. 

 

Prenez une maison vide. Coupez-la en deux dans le sens de la hauteur. Rognez-en le soubassement de sorte que l’une des deux moitiés glisse et qu’une faille s’ouvre. De cette œuvre, Splitting (1974), il ne reste aujourd’hui que des prises de vue, quelques collages, une vidéo. Rien que des images, de quoi laisser croire que Gordon Matta-Clark (1943-1978) n’était au fond qu’un photographe, ne creusant les immeubles que pour créer des décors. Pourtant, ainsi que le rappelle Julien Frydman, commissaire de l’exposition consacrée actuellement à l’artiste américain par la Galerie La Patinoire Royale Bach à Bruxelles, ce médium n’était pour l’artiste qu’un support parmi d’autres, un matériau, et non une fin. « J’ai voulu précisément me concentrer sur le caractère performatif de son travail », ajoute-t-il. Pari osé, pari gagné.

 

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