Dans le magazine Alta, Tom Teicholz écrit sur Lita Albuquerque.
Sa carrière a été une longue intervention dans la nature avec des pigments. En 1980, elle a créé l'une de ses œuvres les plus célèbres, Spine of the Earth, une spirale de pigments rouges, jaunes et noirs de 600 pieds de large dans le désert de Mojave. Quant à la façon dont elle appliquait le pigment, à l'aide d'une passoire, elle était également personnelle. Elle lui vient peut-être, dit Albuquerque aujourd'hui, "de la préparation du couscous".
"Cela m'est venu si naturellement", observe-t-elle. Ma fille me dit : "Maman, tu peins la terre"." Le passé reste son inspiration. C'est comme si le souvenir du paysage rocheux de la Tunisie et de sa mer bleue était, malgré le sable soufflé par le vent, la maison que son père et sa mère n'ont pas pu lui offrir.
En revisitant ses premiers travaux et en en créant de nouveaux, Albuquerque a découvert que ce qui les unit est notre "relation à notre corps, à la terre, au cosmos". Une exposition récente à Bruxelles, Early Works, comprenait une recréation de 150 mètres de large de Spine of the Earth.
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