LAB[AU] | BOTANIQUE : BOOK LAUNCH

4 Juillet 2024 

Le 4 juillet à 18h30, rejoignez LAb[au] pour le lancement du livre et la signature du catalogue de l'exposition POSSIBLES | PROBABLES au Botanique.

 

À l’origine de ce projet d’exposition, une simple question : comment remplir une page vide et blanche, jusqu’à ce qu’elle devienne pleine et noire? Pour chaque nouvelle tentative, chaque nouveau chapitre, une règle est définie: proportionnalité, séquence de fibonacci, progression linéaire, aléatoire, stochastique … et d’autres, plus singulières, inclassables. Lentement, chapitre après chapitre, un lexique se construit, indexant potentiellement toutes les manières possibles d’exécuter la tâche assignée, remplir la page… Et la question se complète désormais ainsi : y-a-t’il un fin à notre imagination, aux possibles? L’infini ?

 

Dans cette construction intellectuelle, la page blanche peut être comprise et perçue comme le point de départ de tout travail artistique, une singularité. Concrètement, elle est ici autant l’objet que le sujet de l’œuvre. Elle devient la structure conceptuelle, une simple idée, permettant de mener des réflexions sur l’Art. La nature procédurale (systémique) du travail , expose notre capacité (ou nos limites) à traduire toute pensée artistique en règles écrites et formelles et, à ce titre, expose la relation entre Art et Langage.

 

L’exposition se décline en quatre murs, quatre sections, conformément à la démarche et aux grandes lignes du travail conceptuel et méthodologique de LAb[au] : peindre, écrire, calculer et transcoder. Evoluant entre sémiotique (le sens, le signe) et esthétique (la forme), le projet s’inscrit dans la continuité de leurs recherches. Il peut aussi se comprendre comme une forme d’introspection, une certaine manière de considérer l’Art comme une questionnement philosophique, un moyen d’approcher la nature même de l’Art.

 

Ce lexique, ou ce champ des possibles et probables, jamais achevé, toujours complété, n’est qu’une étape dans un travail qui, sans se répéter, n’a qu’une finalité et pas de fin. Sur les murs du Botanique, des milliers de pages encadrées, une architecture du « ce qui existe et pas(encore) », qui ne donnent à voir qu’un infime , et très grand, fragment des possibles et probables.

 

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