THOMAS DEVAUX | EXIBART: PRESS

30 Avril 2024 

Giorgia Basili écrit sur l'exposition personnelle de Thomas Devaux Cet obscur objet du désir dans le magazine Exibart.

 

L'espace le plus marquant est celui de la méga-galerie La Patinoire Royale Bach, fondée par Valérie Bach dans le quartier de Saint-Gille. Mille mètres carrés permettent à la galerie de proposer des expositions monographiques approfondies dans trois environnements différents : la Nef principale avec un haut plafond couvert de fermes en bois sombre, la Verrière et la Salle de projet.

 

L'exposition personnelle Cet obscur objet du désir (titre emprunté à Luis Buñuel) de Thomas Devaux oscille entre le religieux et le profane, en utilisant des miroirs dichroïques qui captent la lumière et reflètent des lueurs bleutées et orangées. Les formes des œuvres avec des cadres en feuilles d'or sur aluminium rappellent l'esthétique Art déco. L'œuvre Totem rappelle le travail de Dan Flavin et son intérêt pour l'aspect lumineux.

 

Les surfaces réfléchissantes de Devaux comprennent - rappelant les surfaces des daguerréotypes - des photographies de produits alimentaires et de clients avec des sacs de supermarché, critiquant l'obsession des biens jetables, du consumérisme et du Black Friday. Peut-on parler de magnétisme si l'on considère les deux pôles du consommateur et de l'objet ? Nous parlons ici de désir, de manipulation et d'astuces psychologiques qui nous poussent à dépenser.

 

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