Oliver Kupper interviewe Casper Brindle dans le magazine Autre.
KUPPER Pourquoi pensez-vous que la lumière et l'énergie atmosphérique de Los Angeles ont inspiré tant d'artistes travaillant à Los Angeles - cette atmosphère ne peut-elle être définie ou interprétée qu'à travers le langage mystérieux de l'art - pas seulement les beaux-arts, mais aussi les films ?
BRINDLE Je pense qu'il y a quelque chose de libérateur dans le fait de travailler à Los Angeles. C'est peut-être la lumière, le temps, l'immense beauté ou la combinaison des deux. Je pense que l'atmosphère a un effet important sur vos préférences physiologiques. Je suis attirée par les couleurs vives et lumineuses. Ma palette de couleurs ressemble à celle d'une couverture mexicaine traditionnelle tissée ! En revanche, s'il pleuvait et faisait gris tous les jours, je ne suis pas sûr que mes choix seraient les mêmes ou que mon humeur serait aussi légère.
KUPPER Qu'est-ce qui vous a tant inspiré dans la culture automobile - parce que la culture automobile est synonyme de Los Angeles et qu'il existe un lien profond entre votre travail et les Finish Fetishists ?
BRINDLE Je suis fasciné par les matériaux et les effets captivants que différents d'entre eux peuvent avoir. J'aime les couleurs dynamiques des peintures automobiles que j'utilise dans une grande partie de mon travail. La façon dont les perles et les paillettes de couleur se réfractent sous d'épaisses couches de résine transparente m'hypnotise. Elles ont cette qualité de caméléon, où les couleurs se déplacent et changent lorsque l'on les regarde de différents points de vue.
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