STEPHEN GILL UK, 1971

Dans sa série The Pillar (2015-2019), Stephen Gill utilise une caméra sensible au mouvement pour capturer des oiseaux sous toutes les formes et contorsions, piquant et plongeant autour d'un pilier placé dans le champ de l'artiste. L'artiste travaille depuis longtemps sur des séries approfondies, souvent très ciblées et obsessionnelles, qui explorent les décors qui l'entourent. Souvent, il adopte des approches expérimentales pour renoncer au contrôle de l'image, comme l'utilisation d'un appareil photo en plastique dans sa série Hackney Wick (2004). Dans The Pillar, l'artiste est sorti complètement du processus pour permettre à ses sujets de parler d'eux-mêmes. Il a créé le décor : il a placé deux piliers dans un vaste champ près de sa maison en Suède. L'un d'eux contenait son appareil photo numérique, l'autre attirait les oiseaux, qui interagissaient indépendamment avec le perchoir et l'appareil. Les images qui en résultent sont gestuelles, sculpturales et actives, à la fois spécifiques et abstraites.

L'artiste est connu pour ses livres d'artiste primés, notamment la version livre de The Pillar, qui a remporté le prix du livre d'auteur des Rencontres d'Arles en 2019.

Gill a exposé à la Photographer's Gallery, à Londres, au Foam Museum d'Amsterdam, au Victoria and Albert Museum, à la Haus der Kunst de Munich, parmi beaucoup d'autres. Les œuvres de l'artiste font partie des collections de la National Portrait Gallery, du Victoria and Albert Museum, de la Tate Modern, du Moderna Museet et d'autres.